Immobilier

Une cession entre coïndivisaires d'une

📅 17 octobre 2025⚖️ cc📄 Décision du 24/11/2010👁️ 0 vues

Une cession entre coïndivisaires d'une partie des droits indivis portant sur un fonds de terre ou un bien rural ne constitue pas une aliénation à titre onéreux ouvrant droit de préemption au preneur en place


Décision de référence : cc • N° 09-69.327 • 2010-11-24




Cette décision de justice apporte un éclairage important sur un point de droit immobilier et foncier. Découvrez ce qu'elle change pour vous.



La situation


Une cession entre coïndivisaires d'une partie des droits indivis portant sur un fonds de terre ou un bien rural ne constitue pas une aliénation à titre onéreux ouvrant droit de préemption au preneur en place



Ce que dit la loi


Cette décision confirme l'application des principes fondamentaux du droit de la propriété. Elle précise comment la loi s'applique dans des situations concrètes que vous pouvez rencontrer.



Impact pour les particuliers


Si vous êtes propriétaire, locataire ou en litige immobilier, cette jurisprudence peut avoir des conséquences directes sur votre situation. Elle fixe un précédent important pour les affaires similaires.



Points à retenir



  • La décision s'applique aux situations similaires partout en France

  • Les délais de prescription doivent être respectés scrupuleusement

  • Conservez tous les documents justificatifs (titres, actes, courriers)

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Informations juridiques

  • Numéro: 09-69.327
  • Juridiction: cc
  • Date de décision: 24 novembre 2010

Mots-clés

droit immobilierjurisprudenceimmobilier

Cas d'usage pratiques

1

Vente entre frères et sœurs d'une partie de leurs droits sur une ferme familiale

Deux sœurs et un frère héritent d'une exploitation agricole de 100 hectares. L'une des sœurs souhaite céder sa part (1/3) à son frère, alors qu'un fermier exploite les terres depuis 15 ans.

Application pratique:

Le fermier ne pourra pas exercer son droit de préemption sur cette cession entre coïndivisaires, car il ne s'agit pas d'une aliénation à titre onéreux au sens de la loi mais d'une simple réorganisation familiale de l'indivision.

2

Cession de droits indivis sur un terrain constructible

Quatre cousins sont propriétaires indivis d'un terrain constructible de 2000m². Deux d'entre eux souhaitent vendre leurs parts aux deux autres, alors qu'un agriculteur loue le terrain via un bail rural.

Application pratique:

L'agricultaire locataire ne peut pas faire valoir son droit de préemption, la cession entre coïndivisaires étant explicitement exclue du champ d'application de ce droit selon la jurisprudence de 2010.

3

Réorganisation d'une indivision sur des terres viticoles

Trois associés possèdent en indivision un domaine viticole de 15 hectares. L'un d'eux souhaite céder sa quote-part aux deux autres, tandis qu'un viticulteur dispose d'un bail rural sur les parcelles.

Application pratique:

La cession pourra se réaliser librement entre les coïndivisaires sans que le viticulteur locataire puisse exercer son droit de préemption, la Cour de cassation ayant clairement exclu ce type de cession du champ d'application du droit de préemption.

Avertissement: Les analyses présentées sur ce site sont fournies à titre informatif uniquement et ne constituent pas des conseils juridiques personnalisés. Pour une consultation adaptée à votre situation, contactez un avocat.

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